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1.1 Le Messager de Smyrne

APOCALYPSE 2:8-11

           8          Écris à l'ange de l'Église de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie :

           9          Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.

           10       Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.

           11       Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.

 

AGE DE L’ÉGLISE DE SMYRNE, L’ -  06.12.1960 JEFFERSONVILLE, IN, USA

5         Le 2ème âge de l’église est appelé l’Âge de Smyrne. L’âge de Smyrne a commencé à la fin de l’âge d’Éphèse. L’âge d’Éphèse s’est étendu de 55 à 170 de notre ère. L’âge de Smyrne a commencé en 170 et a duré jusqu’en 312. Cette église fut une église persécutée; c’est elle qui porte la couronne de martyr, elle est l’église de la tribulation. Et la promesse de Dieu pour elle, pour l’Église élue en elle, était de recevoir une couronne de Vie.

 

SEPT.ÂGES_  CHAPITRE.4  PAGE.106

{111-1}  †   En utilisant la règle que Dieu nous a donnée pour choisir le messager de chaque âge, nous déclarons sans hésiter que c’est Irénée que le Seigneur a élevé à cette fonction. Il était le disciple de Polycarpe, ce grand saint et combattant de la foi.

 

 

SEPT.ÂGES_  CHAPITRE.4  PAGE.106

En effet, Polycarpe a été l’un des saints véritablement illustres de tous les âges, pour ce qui est d’avoir une vie irréprochable. Vous savez certainement, de par vos propres lectures, que Polycarpe est mort en martyr. Trop vieux pour s’enfuir, et trop sincère pour permettre que quelqu’un d’autre le cache et soit puni pour cela, il s’est livré lui-même pour être mis à mort. Mais avant d’être mis à mort, il demanda et obtint l’autorisation de prier pendant deux heures pour ses frères dans le Seigneur, pour le gouverneur, pour ses ennemis et pour ses bourreaux.

 

SEPT.ÂGES_  CHAPITRE.4  PAGE.106

Il fut placé sur le bûcher (sur sa demande, il n’a pas été lié) et on alluma le feu. Le feu s’écarta de son corps, refusant de le toucher. Ensuite, on le transperça avec une épée. À ce moment-là, de l’eau jaillit de son côté et éteignit les flammes. On vit littéralement son esprit le quitter sous la forme d’une colombe blanche sortie de son sein. Pourtant, malgré ce glorieux témoignage, ce disciple de l’apôtre Jean ne militait pas contre le système nicolaïte, car lui-même penchait vers l’organisation, sans se rendre compte que son désir d’avoir de la communion et ce qui semblait être un bon plan pour favoriser l’oeuvre de Dieu était en réalité un piège de l’ennemi

 

 

SEPT.ÂGES_  CHAPITRE.4  PAGE.106

{111-2}  †   Il n’en était pas ainsi d’Irénée. Ce dernier militait contre l’organisation sous toutes ses formes. Également, sa vie, au cours de laquelle il a servi le Seigneur, était empreinte de beaucoup de manifestations du Saint-Esprit, et il enseignait la Parole avec une dose exceptionnelle de clarté et de conformité aux préceptes originels de celle-ci. Ses Églises en France étaient connues pour posséder les dons de l’Esprit; en effet, les saints parlaient en langues, prophétisaient, ressuscitaient les morts et guérissaient les malades par la prière de la foi.

 

SEPT.ÂGES_  CHAPITRE.4  PAGE.107

{112-1}  †   Il avait également une compréhension claire de la Divinité. D’ailleurs, comme il était le disciple de Polycarpe, qui était lui-même le disciple de saint Jean, nous savons qu’il a reçu un enseignement on ne peut plus parfait sur ce sujet.

 

SAINT IRÉNÉE

Évêque et Martyr

(120-202)

Saint Irénée naquit en Asie Mineure et y passa ses premières années. Il eut le bonheur insigne d'être, jeune encore, disciple de l'admirable évêque de Smyrne, Polycarpe. Irénée conçut une telle vénération pour son saint maître, que, non content de se pénétrer de sa doctrine et de son esprit, il modelait sur lui ses actions et jusqu'à son pas et sa démarche. Il fut bientôt fort instruit dans les Saintes Écritures et dans les traditions apostoliques, et déjà l'on pouvait prévoir en lui l'auteur futur de tant de saints ouvrages et surtout de ce travail si remarquable contre les Hérésies, où devaient puiser, comme à une source riche et sûre, tous les savants de l'avenir.

Irénée était l'enfant chéri de Polycarpe; mais il était aussi l'espoir et la joie de toute la chrétienté. Jamais diacre ne s'acquitta de toutes ses fonctions avec tant de zèle. L'ardeur du jeune apôtre s'enflammait de plus en plus à la vue des missionnaires que Polycarpe envoyait dans les Gaules; aussi bientôt il reçut de son maître l'ordre impatiemment désiré d'aller au secours du vieil évêque de Lyon, saint Pothin.

Polycarpe fit, au jour de la séparation, un grand sacrifice; mais il fit aussi une oeuvre féconde. Le bonheur du vénérable évêque des Gaules dépassa toutes ses espérances, quand il reconnut tout le mérite de son jeune auxiliaire. Avec Irénée, l'avenir de l'Église occidentale était sauvé.

Une terrible persécution fit disparaître saint Pothin et un grand nombre de fidèles; les païens avaient cru noyer l'Église lyonnaise dans le sang de ses enfants; mais Irénée restait encore, et, par l'ordre du Pape Éleuthère, il montait bientôt sur le siège épiscopal de Lyon. Ses prières, ses prédications, ses exhortations, ses réprimandes, eurent bientôt reconstitué cette Église dévastée. La paix toutefois n'était que précaire, et la persécution fit couler de nouveau le sang des martyrs. Le temps d'Irénée n'était pas encore venu, son oeuvre n'était que commencée, et Dieu voulait lui donner le temps de l'accomplir.

Quand, en 202, les horreurs de la persécution éclatèrent encore, l'Église de Lyon, toujours en vue, était prête à subir le choc. Irénée, plus que jamais, ranimait la foi de ses enfants et leur montrait le Ciel. Il fut au nombre des premières victimes; c'était la juste récompense due à ses longs travaux. Parmi tous les éloges que lui ont donnés les Saints, citons les titres glorieux de Zélateur du Nouveau Testament, Flambeau de la foi, homme versé dans toutes le sciences.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

Saint Irénée. Contre les Hérésies...

Notes de lecture...

Il est difficile de réduire un texte aussi dense à quelques lignes, tout au plus peut-on noter quelques idées qui parlent plusieurs siècles après la rédaction de cet écrit majeur de l'un de ceux que l'on nomme les Pères de l'Eglise.

L'un des points les plus marquants chez Irénée, c'est peut-être cette insistance sur l'incarnation du Christ. Le Verbe s'est fait chair, mais sans perdre son unicité (p.355). Une unicité qui est peut être un héritage du Christ à travers l'Esprit. L'Esprit vient en nous comme une toison (Is 5,6) et travaille à faire en nous cette unité intérieure.

Et cet unicité, que nous avions perdu en Adam, nous l'avons retrouvé en Jésus Christ. "Quel est celui qui nous fait entrer ainsi en communion de nourriture ? (...) N'est_ce pas plutôt l'Emmanuel qui est né de la Vierge, qui a mangé du beurre et du miel et dont le prophète a dit " Il est homme et pourtant qui le connaîtra ?" (Jer 17,9). (p. 361).

"Comme la farine sèche ne peut devenir pain, nous qui étions multitude ne pouvons devenir unique que par l'Eau venue du Ciel, c'est-à-dire L'Esprit Saint." Il poursuit cette approche par une étonnante analyse du combat intérieur du Christ, qui à travers sa souffrance et sa mort vient réconcilier cette unité perdue. "Il a lutté et vaincu, combattant la désobéissance par son obéissance." Suit alors une belle interprétation de ce que les théologiens appellent la kénose (Se vider, cf. Phil 2).

"Celui qui devait tuer le péché et racheter l'homme digne de mort se fit cela même qu'était celui-ci, c'est-à-dire cet homme réduit en esclavage par le péché, sous le pouvoir de la mort, afin que le péché fut tué par un homme et que l'homme sortit ainsi de la mort (366).

Selon Irénée, "le Verbe se tenait alors en repos lorsque le Seigneur était éprouvé". Il manifestait ainsi le retrait de la toute puissance de Dieu, au service d'un amour qui va jusqu'au don. Et ce retrait permet d'incarner l'homme au plus profond de sa souffrance, de sorte que cette victoire sur la souffrance et la mort puisse devenir un chemin...

C'est pourquoi Dieu l'a exalté ajoute Saint Paul dans Phil. 2.

La méditation de cette unité d'un Dieu fait homme est transcendante de notre propre unité intérieure.

Peut-on en déduire que notre humanité est dans la souffrance, mais que nos oeuvres sont le travail de l'Esprit en nous, nous dépassant... Non pas nous mais Dieu en nous ? C'est quand nous sommes hommes dans le réel que Dieu peut agir en nous par l'Esprit.

Cette descente de Dieu sur terre pour y chercher la brebis perdue est le coeur de notre salut. Son propre ouvrage, par lui modelé, va ressusciter en Dieu, par l'incarnation du Verbe.

Non seulement le Christ nous montre le chemin de la descente de notre tour d'orgueil mais parfois, il nous laisse tomber de notre tour pour mieux nous aider à le trouver et le retrouver dans la joie (cf. fils prodigue). Laissant ainsi notre liberté entière, tout en nous tendant la main...

L'homme après avoir désobéi demeure pour Irénée dans l'amour de Dieu. Il ajoute que le bien n'habite pas dans notre chair (citant Rm 7,18). Ce n'est pas de nous mais de Dieu que vient ce bien qui est notre salut. Et ce salut remonte jusqu'à Adam, ce qui étend pour lui la miséricorde de Dieu à l'ensemble de l'humanité.

Pour Irénée (p. 397) il y a identité entre Dieu bon et Dieu justice qui ne forme qu'un seul Dieu. Et cette justice n'apparaît pas cruelle, précédée et prévenue qu'elle est par la bonté.

Il ajoute (p.446) que ce n'est pas parce qu'il avait besoin de l'homme que Dieu modela Adam, mais pour avoir quelqu'un en qui déposer ses bienfaits.

Cette présence de Dieu à l'origine, ce Dieu créateur qui nous comble de bienfait avant de poser la loi, qui est bon avant d'être juste, constitue l'essence de la vision du christianisme (cf. aussi sur ce thème, la Loi de Dieu de P. Beauchamp). Elle transparaît dans la lecture du fils prodigue, où le partage des biens, intervient en préalable à la liberté de l'homme et à son pardon....

Alors ajoute Irénée (p. 446), lorsque des hommes sont dans la lumière, ce ne sont pas eux qui illuminent la lumière et la font resplendir, mais ils sont illuminés et rendus resplendissants par elle : loin de lui apporter quoique ce soit, ils bénéficient de la lumière et en sont illuminés (...) Dieu n'a pas besoin du service des hommes mais à ceux qui le servent et qui le suivent, Dieu procure la vie.

Irénée cite alors Deut. 8,3 : "Il t'a nourri de la manne,... afin que tu saches que l'homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu".

Irénée se fait ensuite l'apôtre du Christ et de l'Ecriture, la manne du chrétien. A propos de la Parabole des ouvriers.... (p. 543) il note ainsi que ceux de la dernière heure ont eu un dernier cadeau, c'est la vision du Christ. Il insiste alors à nouveau sur l'incarnation (passion à travers la chair) du Christ, chemin d'unité en nous.

L'homme incarné approche de la perfection (p.582) lorsqu'il est "mélange et union de l'âme qui a reçu l'Esprit du Père et qui a été mélangée à la chair, modelée selon l'image de Dieu." pour devenir temple de Dieu.

C'est alors que nous avons vaincu la mort, lorsque que cette chair, qui était sa proie échappera à son pouvoir.

La guérison de l'aveugle né rappelle au grand jour le modelage originel de la création à travers Dieu. Quand le Verbe se fit chair, il confirma l'une et l'autre : L'image dans sa vérité et la ressemblance de façon stable. L'homme est pleinement semblable au Père invisible à travers le Verbe désormais visible.

Saint Irénée de Lyon

Irénée venait d'Asie Mineure comme beaucoup d'autres dans cette vallée du Rhône. Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne qui avait été lui-même un disciple de saint Jean l'Apôtre. C'est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l'Eglise : transmission d'homme à homme du dépôt de la foi. On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s'est pas expliqué sur les raisons de son voyage. On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Eglises de Lyon et de Vienne. Etait-il en mission à Rome comme on l'a dit ? En tous cas, il succède à saint Pothin l'évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Eglises. Un grand danger le préoccupe : les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement. Elles nient l'Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l'intégrité de la foi. Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit. Armé par cette connaissance approfondie de l'adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques. En même temps, il intervient auprès du pape pour l'empêcher d'exclure de la communion de l'Eglise les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l'Eglise romaine. Il n'oubliait pas que son nom signifie :"le pacifique". L'intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses oeuvres. Il fut le premier grand théologien de l'Eglise d'Occident et mourut peut-être martyr.

 

A/ Les Écritures

a) Elles sont le lieu où Dieu se révèle

Pour affirmer sa foi, Irénée refuse toute spéculation. Pour lui, il est clair que tout ce que l'homme doit connaître par la foi est révélé dans les Écritures. Le reste ne le concerne pas. Il ne faut pas perdre de vue qu'il s'oppose à des hérétiques qui se lancent dans des spéculations interminables.

Si par exemple on nous demande : avant que Dieu ne fit le monde, que faisait-il ? Nous dirons que la réponse à cette question est du pouvoir de Dieu. Que le monde ait été fait par Dieu par mode de production et qu'il ait commencé dans le temps, toutes les Écritures nous l'enseignent, mais quant à savoir ce que Dieu aurait fait auparavant, nulle Écriture ne nous l'indique. Donc la réponse à la question posée appartient à Dieu. (CH II 28, 3)

a) La création

La création a été voulue par Dieu. Elle ne peut donc qu'être bonne.

 

 

Dieu a fait de rien toutes choses comme il l'a voulu, afin qu'elles soient, en se servant de sa volonté et de sa puissance. (CH II 10, 2)

Irénée revient souvent sur cette vision du Dieu Créateur. Il précise à de nombreuses reprises, dans la lignée de Saint Paul, que cette création s'est faite par le Fils.

Cette création, parce qu'elle correspond au dessein divin, est destinée à demeurer éternellement, même si la forme sous laquelle elle existe est destinée à changer. De plus, cette création a un sens, une finalité. Ce n'est pas au hasard qu'elle a été faite, mais pour une créature bien précise : l'homme, lequel est appelé à tout dominer, y compris les anges (texte 8) :

B) Pourquoi le péché ?

Cette partie pourrait également s'intituler « pourquoi le mal ? » Irénée ne se livre pas à des spéculations sur ce qui aurait pu arriver si l'homme avait obéi à Dieu en dépit de la tentation. Ce n'est pas pour lui la question. Il part simplement de ce qu'il constate et trouve dans l’Écriture. Et il aboutit à la conclusion que le péché a pu se produire parce que l'homme est fondamentalement libre.

c) Liberté de l'homme et destinée éternelle

L'homme est donc libre de pratiquer le bien et le mal. Il n'est en rien l'esclave d'un destin imposé de l'extérieur par une force quelconque, divinité ou autre. Et Dieu respecte tant sa créature que sa Justice va tenir compte des actes librement posés par l'homme durant sa vie pour décider de sa destinée éternelle. Tel est le respect que Dieu porte à l'homme, telles sont la grandeur et la dignité qu'Il lui donne.

b) L'implication de Dieu

Sans être une condamnation, la mort est donc un châtiment, lequel est temporaire et connaît un terme.

De plus, Dieu s'investit dans l'histoire des hommes. Il se fait partie prenante en se déclarant le défenseur de sa créature qu'un autre, jaloux, prétend lui prendre pour la détruire. Il ne peut donc rester passif en laissant son œuvre être détruite, ce qui aurait signifié pour lui un véritable échec personnel. Et déjà, dès Adam, le salut est promis.

a) Les Théophanies

Avant la faute, Dieu était en relation avec l'homme. Le péché a tout changé. Désormais, Dieu et l'homme doivent réapprendre à se connaître, à vivre ensemble. C'est pourquoi Dieu s'est révélé progressivement.

Cette révélation passe par les multiples théophanies qui se trouvent rapportées dans l'Ancien Testament. Toutes ces manifestations de Dieu sont celles du Fils, non du Père. En effet, pour Irénée, comme pour tous les Pères de l’Église des premiers siècles, la transcendance divine est telle que le Père, qui est par nature invisible, ne peut être vu des hommes. C'est donc le Fils qui se dévoile, préparant ainsi d'une certaine manière son Incarnation.

 

Le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, car ce qui est né de Dieu est Dieu (DPA 47)

Dieu est également Esprit. (DPA 5)

 

Ceux qui portent l'Esprit de Dieu vont au Verbe autrement dit au Fils, et le Fils les conduit au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Ainsi donc, ni sans l'Esprit il n'est possible de voir le Verbe de Dieu, ni sans le Fils on ne peut accéder au Père : car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu, c'est par l'Esprit Saint qu'elle a lieu ; quant à l'Esprit, le Fils le dispense selon le bon plaisir du Père à ceux que veut et de la manière que veut le Père. (DPA 7)

 



18/08/2017
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